Sur le bonheur

Partons du principe que le bonheur ressenti par une personne, quelle que soit sa définition précise, est une valeur quantifiable et comparable, relativement à une valeur repère. Considérons, par simplicité, cette valeur repère comme étant 0, défini comme le bonheur ressenti par un être humain après son décès (et à d’autres potentiels moments, qui peuvent même aller en-deça).

Nous nous intéressons ici à sa valeur relative et son évolution, et ne lui donnerons donc ni unité, ni valeur numérique absolue. Nous ne nous intéressons en effet pas à la comparaison du bonheur de plusieurs individus, mais à l’évolution du bonheur d’une seule et même personne au cours de sa vie. Prenons ici l’exemple de Tom.

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Tourner (au moins) 3 fois sa langue dans sa bouche

Quand on émet un avis quelconque, participe à une discussion, ou simplement conscientise une pensée, il est indispensable d’au préalable passer mentalement par ces 3 étapes :

  • Objectiver sa propre subjectivité. Impossible par définition, mais essayons de s’en rapprocher, en la conscientisant. “Serais-je autant scandalisé si ce penalty était sifflé pour mon équipe ?
  • Évaluer ses sources. Évitons le fameux biais de confirmation. “Suis-je en train de minimiser la valeur ou l’importance de données qui ne confirment pas ce que je pense ?
  • Faire fi du passé. La “cohérence malavisée est le démon des petits esprits”, disait l’autre. “Si je ne considère que ce que je sais maintenant, défendrais-je le même avis ?” Ce n’est pas de l’incohérence que de faire évoluer son avis sur base de nouvelles données, d’un nouvel angle de vue ou d’une nouvelle réflexion. Cela aidera également à éviter sa vicieuse cousine, la bien-nommée dissonance cognitive.

Il en existe beaucoup, beaucoup, beaucoup d’autres. Et il est évidemment impossible complètement d’éviter tous ces biais cognitifs. Mais se poser ces 3 questions, ça parait être un début. Pour aussi éviter de reconnaitre les biais cognitifs des autres, mais pas les nôtres. Ce qui, d’ailleurs, constitue en soi un biais bien connu.

Faire tourner plusieurs sa langue dans sa bouche, ou la laisser en poche. C’est simple, non ?